• S'informer

     

     

    Sur cette page je compte mettre des articles de journaux,

    des bouquins engagés, des films, des trucs du quotidien, etc ...

    Afin d'éveiller notre esprit sur l'actualité dans toute sa complexité.

    Dans l'espoir d'agir pour un monde meilleur.

     

    ¡ Info importante ! http://draniolon.eklablog.com/message-d-interet-public-mis-a-jour-a207531800

  • L'heure est grave nous le savons et pourtant.

    Carnet de Forêts - Ulule

     

    Pour faire écho à l'article précèdent, voilà un petit aperçu de nouveaux évènements météorologiques en cette année 2021.

     

    • En avril, dans le Brandebourg en Allemagne, les champs asséchés se couvrent de sable due à une grave sécheresse.
    • En Russie pendant le mois de juillet, le parc national des colonnes de la Léna, inscrit au patrimoine mondial, fait face aux incendies causant encore plus de déforestation.
    • Toujours en juillet, dans la région allemande de Bonn, d'énormes inondations ôtent la vie de 200 personnes.
    • En août c'est au tour de la Turquie de déguster, avec un méga feu, 100 000 hectares de forêt partent en fumée et huit personnes décèdent. 

     

    Bien entendue ce n'est pas les seuls, ni les derniers à venir. 

    L'Etat français est condamné pour son inaction climatique merci au mouvement de l'Affaire du siècle. A partir de maintenant il a 9 mois pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5°C comme le préconise l'accord de Paris. Il faut savoir que la France est le 8e pays mondial contributeur de gaz à effet de serre, il faut qu'il montre l'exemple. 

    Le rapport du GIEC à également parue, il va aboutir à des solutions concrètes pour agir pour l'environnement. 

    Le but ici n'est pas de faire un listing de tous les catastrophes, de faire apparaître tous les constats non plus, mais plutôt de bien comprendre comment faire bouger les choses et inversés la tendance car c'est maintenant si on veut un avenir acceptable. Comme je dis souvent oui on est dans un trou que l'on creuse pour notre propre tombe, ça je le sais déjà, mais moi j'ai pas envie de continuer à creuser, je veux en sortir et vivre ma vie dignement. Je veux encore respirer, je ne veux pas avoir peur, je veux avoir des enfants, je veux être en bonne santé, je veux me promener dans la nature, je ne veux pas être obligé d'aller dans des zoos pour voir des animaux, je veux avoir des services de qualité, un logement qui n'est pas une passoire énergétique, je veux manger à ma faim et sainement, je veux apprendre les merveilles de notre histoire passée, je veux créer d'autres choses, les partager, les transmettre.  

    J'ose croire. 

    Des associations pour se mettre à l'action :

    source : Greenpeace France 

     

     


    26 commentaires
  • L'heure est grave mais le savons-nous vraiment.  

    Bonnes nouvelles ou pas ...

    On marche sur la tête.

    Il y a 25 ans de ça, 1 500 scientifiques mondiaux, annonçaient au monde : « Pour éviter de grandes misères humaines et empêcher la mutilation irréversible de notre planète, il nous faut opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle », à l’issue du Sommet de la Terre de Rio. Ils énuméraient les dommages causés par l’homme et la surpopulation : diminution de la couche d’ozone, pollution de l’atmosphère et des océans, raréfaction de l’eau douce, surpêche, appauvrissement des sols par l’agriculture intensive, destruction des forêts ou encore extinctions d’espèces. L’excès de CO2 émis dans l’atmosphère par la combustion des énergies fossiles « pourrait fort bien modifier le climat à l’échelle de la planète.  « nous approchons de plus en plus près des limites de la Terre ».

    Malheureusement, 25 ans plus tard, cette « Alerte des scientifiques du monde à l’Humanité » n’est plus qu’un lointain souvenir soigneusement enterré. Aujourd'hui ce ne sont plus 1 500, mais 15 000 scientifiques qui se sont regroupés pour alerter l’humanité. Les chercheurs inquiets ont montré que depuis la mise en garde de 1992, la seule amélioration concerne la stabilisation de l’amincissement de la couche d’ozone.

    Pour le reste, « non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux , mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est le changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de gaz à effet de serre (GES) dégagés par la combustion d’énergies fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement […] d’ici à la fin du siècle ».

    Il est temps de réagir si nous ne voulons pas disparaître plus tôt qu'on ne le pense. 

    Bonnes nouvelles ou pas ...

    Météo folle!

    La douceur particulière de l’hiver et les pics de chaleurs enregistrés cet été attestent d’un climat qui se réchauffe.  Au niveau mondial, la température moyenne relevée à un mètre du sol et à la surface des océans, les trois dernières années, sont les plus chaudes jamais enregistrées depuis les premiers relevés à la fin du XIXe siècle, recense l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

    Dans une étude publiée fin juillet, le World Weather Attribution (WWA), qui regroupe des chercheurs de plusieurs laboratoires internationaux, s'est justement penché sur les vagues de chaleur qui traversent l'Europe du Nord cet été. Pour eux, il est clair que la probabilité de ces épisodes « est deux fois plus élevée aujourd'hui que si les activités humaines n'avaient pas altéré le climat ». Aux Pays-Bas, ils seraient même cinq fois plus courants. Et, avertissent les scientifiques, « avec des températures moyennes mondiales qui continuent à augmenter, de telles vagues de chaleur vont devenir de moins en moins exceptionnelles ».

    Le réchauffement climatique s’accompagne d’une plus grande variabilité du climat. Ouragans, moussons, inondations, feux de forêts, sécheresses, vagues de chaleur : ce que les climatologues appellent les événements extrêmes a existé de tout temps, mais le changement climatique représente un facteur aggravant pour la plupart de ces aléas. Il rend par exemple les vagues de chaleur plus longues et plus caniculaires, les précipitations et les cyclones plus intenses, ou les feux de forêt plus fréquents.

    L'été 2017, des sécheresses et des incendies de forêt sans précédents ont frappé l’Espagne et le Portugal ; le Népal, le Bangladesh et l’Inde ont connu leurs moussons des plus violentes, faisant plus de 1 200 morts, tandis que les États-Unis ont essuyé les pires catastrophes, au moment même où Donald Trump décidait de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat : la Californie a ainsi vu ses forêts se consumer comme jamais en 80 ans, une vague de froid inédite avec des pics à −40 °C a saisi la frange septentrionale du pays et, dans une séquence inédite, trois ouragans infernaux, Harvey, Irma puis Maria, ont tout dévasté sur leur passage, avec un bilan humain important et des dégâts matériels estimés à plus de 300 milliards de dollars. Depuis quelques semaines, c’est l’Europe du Nord qui subit de plein fouet les effets de ce dérèglement : ainsi, la Scandinavie fait face à des feux de forêts particulièrement violents. En Suède, des dizaines de milliers d’hectares sont partis en fumée. Du jamais vu, ces incendies sont dus à la combinaison d’une sécheresse record et de températures historiquement hautes au cercle polaire. En Laponie, il y a quelques jours, le thermomètre a ainsi atteint 33 °C !

    Ce n'est pas tout, mais je ne vais pas tout mentionner car ça va faire trop long, je vais donc terminer sur un dernier paraphe qui nous concerne à l'heure actuelle pour voir qu'il ne s'agit pas d'une fiction catastrophe mais bel et bien d'une réalité.  

    Qui dit températures trop élevées, terres inondées et sols incultivables dit planète inhabitable. Cette dégradation des milieux de vie pousse chaque année des milliers de personnes sur les routes de l’exil. 

    Science évalue l’impact du réchauffement climatique sur les migrants voulant gagner l’Union européenne. Les deux chercheurs américains auteurs de l’enquête estiment que les demandes d’asile en Europe augmenteront de 28 % d’ici la fin du siècle dans un scénario de réchauffement autour de 2 °C, tandis qu’elles tripleraient (+188 %) avec un réchauffement de l’ordre de 4 °C.

    La Banque mondiale, cible les déplacés internes dans trois zones durement affectées par le changement climatique : l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine. L’institut international conclut qu’« à moins que des actions urgentes liées au développement et la protection du climat ne soient prises aux niveaux mondial et national, ces trois grandes régions pourraient avoir à gérer des dizaines de millions de migrants climatiques internes d’ici à 2050 ». La Banque mondiale évoque, dans le pire des scénarios, 143 millions de déplacés environnementaux, soit près de 3 % des habitants de ces régions. Pour mémoire, dans ses dernières estimations, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) chiffrait à 40 millions le nombre de personnes déracinées en 2017 au sein de leur propre pays, toutes causes confondues (climat, guerre civile…).

    La réunion de l’IPBES , le « GIEC de la biodiversité », a mis l’accent sur le rôle des sols dans ces migrations massives. Selon la centaine de chercheurs à l’origine de cette enquête, ce sont surtout la dégradation des sols et la raréfaction des terres cultivables qui vont contraindre les gens à l’exode. D’après eux, dans les 30 prochaines années, cet appauvrissement des sols, « conju­gué aux pro­blèmes de chan­ge­ment cli­ma­tique, qui y sont étroi­te­ment liés, va contraindre 50 à 700 mil­lions de per­sonnes à mi­grer ».

    Ces chiffres montrent que les questions environnementales et climatiques sont en train de devenir le premier facteur de déplacement dans le monde. Pour François Gemenne, ils représentent « une avancée utile pour les politiques publiques ». La France pourrait-elle s’en saisir ? Probablement. Seulement, à ce jour, observe le chercheur, force est de constater que « la politique migratoire française est une politique uniquement idéologique, découplée de toute recherche scientifique ».

    Le Pentagone, lui, a depuis bien longtemps pris la mesure du phénomène, il est d’ailleurs, selon le chercheur belge, « la dernière force politique dans le monde à financer de la recherche sur le changement climatique ». Mais les assauts répétés du premier climatosceptique mondial, Donald Trump, pourraient changer la donne. Bien que le ministre américain de la défense Jim Mattis ait réaffirmé il y a un an que « les effets du changement climatique, notamment un accès maritime plus facile à l’Arctique, la hausse du niveau des océans et la désertification, affectent la sécurité  américaine», il n’a pu s’opposer en janvier à ce que le climat disparaisse de la nouvelle stratégie de défense des États-Unis.

    Je tiens a adresser un grand merci à Médiapart (média indépendant sur internet) pour le travail fastidieux permettant de mettre en lumières tous ces faits. 

    Voilà les news. Maintenant que l'on sait ce qui nous attends on fait quoi?

     


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