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Je dédis cet article à trois grandes femmes, des héroïnes pas si banales qui ont marquées mon quotidien, ma mère, ma tante et ma grand-mère.
Ma mère, une femme active, qui n'aime guères subir sa vie. Elle ne baisse jamais les bras, quelques soient les difficultés traversées, elle va de l'avant en positivant. J'admire également son côté très famille, elle offre des présents dès que le cœur lui en dit sans attendre en retour. S'entourant de ses nombreux ami(e)s pour ne jamais être seule, elle a le sens du collectif et de la fête. Sensible et à l'écoute, son altruisme, ne fera jamais d'elle une personne faible. Elle s'est battue dès mon arrivée sur terre, pour que je puisse avoir une vie digne, en effaçant l'un après l'autre les obstacles qui se mettaient en travers de mon chemin. Elle qui m'a toujours tendue la main même quand j'étais perdue dans une profonde obscurité. Il n'y a pas de tabou entre nous, on parle de tous. Je ne suis pas démonstrative de l'immense amour que je lui porte mais il est bien réel. Il y a bien des choses que je n'aurais osé faire sans son courage et sa confiance en moi. Je l'a remercie d'avoir toujours cru en moi. Elle me guide encore aujourd'hui.
Ma tante avec son fort caractère, une femme indépendante qui n'a pas sa langue dans la poche, prête a exploser, a riposter si on l'attaque de trop. Exigeante avec ses proches, c'est sa façon de se protéger des autres. Loin d'être un défaut, c'est une particularité que j'ai appris a respecter au fil des années, faisant partie de la femme qu'elle est. Elle ne croit pas sur parole, les actes sont les plus précieuses vérités à ses yeux. Je me souviens de son chat qui me griffait en douce, ni vu ni connu quand j'étais petite. J'avais beau lui assurait qu'il était pas toujours cool, ce bougre était toujours le chat parfait de la maison. Pas facile la communication entre nous pendant l'adolescence. Pourtant je me suis accrochée à cette femme profonde, intéressante et riches d'expériences. Elle a la lutte dans le sang, à présent je me retrouve d'une certaine manière en elle. J'aurais pu par nos désaccords, nos disputes, nos différences l'envoyer valser, j'aurais fait une belle erreur, je serais passé à côté d'une personne admirable, une artiste pas toujours comprise mais qui s'est où elle va et ce qu'elle ne veut pas.
Et enfin ma grand-mère partie bien trop tôt mais comment l'oublier. Je l'ai peu connues pourtant je me souviens encore de ce bout de femme au visage marqué par le soleil qu'elle aimait tant, une longue tresse blonde de côté, une clope au bec, parfumait de son parfum à la violette. Avec ses bonbons dures à la menthe dans une boite en fer posé sur un magnifique meuble tout en bois dans sa modeste maison de bord de mer, ils piquaient tellement que je l'ai crachés au bout d'un moment. Avec ma cousine, ont c'étaient mises au défi de celle qui tiendrait le plus longtemps. Il y avait aussi sa salade de tomates et de concombres qu'elle disait bon pour la santé que je n'appréciait pas à l'époque. Ses jurons quand elle trainait dans la salle de bain n'aimant pas ce qu'elle reflétait dans le miroir. Les inoubliables après-midi à la plage crapahutant dans les rochers avec les embruns salins. Les musiques entrainantes sur lesquelles ont dansaient toutes les deux en rigolant. Le magnifique déguisement qu'elle avait inventée avec des tissus colorés, des bagues, des colliers, et bijoux de tête, rien que pour moi. Des souvenirs encrés à jamais dans mon cœur. Si je devais retenir une seule chose d'elle, se serait certainement son talent de transformer de petites choses de la vie de tout les jours en aventures extraordinaires, elle a nourrit mon enfance de magie. Merci Mamie ❤
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J'ai fais quelques test de personnalité, connus aux moins répandues pour voir la personne que je suis.
Médiatrice (test des 16 personnalités)
Sorbier des oiseleurs (astrologie des arbres)
Rouge (test des couleurs)
Chien (horoscope chinois)
Voyage au centre de la Terre de Jules Verne (le livre qui me ressemble)
La fée clochette (test personnage Disney)
____ _ _ _- ﹡※ꕥ※﹡ -_ _ _ ____
Et toi ?
Je t'invites à faire les test aussi. ^^
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Féminin
Juste par simple curiosité, je suis aller sur le premier site des synonymes, j'ai tapé le mot masculin sont alors apparus homme et mâle. C'est là que ça devient intéressant, j'ai fait la même chose avec le mot féminin, et bah il y en a une belle collection de synonymes. Femme (heureusement), élégant, délicat, précieux, raffiné, recherché, fin, subtil. Nous ne sommes pas un genre mais un qualificatif de raffinement ou un trophée au mieux. Ce qui veut dire que dans l'inconscient de tous, le féminin plus largement la femme doit répondre à un standard. Moi j'aurais préféré voir écrit sauvage, forte, intrépide, libre, épanouie, admirable, vraiment dommage. Nous ne sommes pas des oiseaux fragiles à mettre en cage pour le bonheur des yeux, c'est dingue. Nous avons nos idées, nos rêves, nos projets, nos envies, nos inspiration. Que nous soyons naturelle ou maquillée, grande ou petite, solitaire ou amoureuse, avec des seins de toutes les tailles, blanche ou noire, handicapée ou valide, mince ou ronde, mère ou non, épilée ou poilue, habillée court ou non, enfant, jeune ou âgée, nous sommes toutes des femmes que l'on doit respecter.
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En ce moment je suis entrain de lire la trilogie d'1Q84 (la chrysalide de l'air) de Haruki MURAKAMI. Un écrivain japonais contemporain que j'ai découvert assez récemment. J'ai lu Kafka sur le rivage du même auteur l'année dernière. Il m'a marqué, je m'en souvient encore. Ce style très particulier bien à lui, de roman qui mélange l'absurde, la vie quotidienne avec sa routine, le fantastique, l'amour charnel et sentimental, la différence, la religion, l'art, la violence et la contemplation, tous ça dans un peu moins de 600 pages. Je trouve ça vraiment impressionnant, surtout que c'est toujours amené facilement et que les péripéties se lient les unes aux autres, jusqu'au dénouement final que l'on ne voit pas venir. Et à ma plus grande joie, on m'a offert les trois tomes de 1Q84, J'entame le Book 3. Une intrigue vraiment grisante qui nous amène on ne sait où, qui nous gène parfois, nous révolte et nous ressemble à d'autres, mais qui nous pousse à lire toujours plus. Il se lit bien, personnellement je lis un chapitre par jour pour que l'intrigue soit encore plus palpitante. On s'attache aux personnages féminins comme masculins décrits au delà de leur vie intime, avec leurs côtés sombres et lumineux. Au niveau de la description elle est minutieuse, bien approfondi pour plonger dans le récit afin de se perdre un peu plus dans cet univers plurivoque. Je peux dire que j'aime 1Q84 et que je ne l'aime pas dans certains aspects de l'espèce humaine retranscrit ici, c'est rarement le cas. Le rendant original. Je pense que sa lecture mérite vraiment le coup. C'est une œuvre humaine sans filtre qui ouvre des pistes de réflexions. Pour terminer je dirais que c'est un livre déroutant, atypique et splendide.
Ps: Je suis curieuse de savoir ce que tu en a pensé si tu l'a lu.
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L'heure est grave nous le savons et pourtant.
Pour faire écho à l'article précèdent, voilà un petit aperçu de nouveaux évènements météorologiques en cette année 2021.
- En avril, dans le Brandebourg en Allemagne, les champs asséchés se couvrent de sable due à une grave sécheresse.
- En Russie pendant le mois de juillet, le parc national des colonnes de la Léna, inscrit au patrimoine mondial, fait face aux incendies causant encore plus de déforestation.
- Toujours en juillet, dans la région allemande de Bonn, d'énormes inondations ôtent la vie de 200 personnes.
- En août c'est au tour de la Turquie de déguster, avec un méga feu, 100 000 hectares de forêt partent en fumée et huit personnes décèdent.
Bien entendue ce n'est pas les seuls, ni les derniers à venir.
L'Etat français est condamné pour son inaction climatique merci au mouvement de l'Affaire du siècle. A partir de maintenant il a 9 mois pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5°C comme le préconise l'accord de Paris. Il faut savoir que la France est le 8e pays mondial contributeur de gaz à effet de serre, il faut qu'il montre l'exemple.
Le rapport du GIEC à également parue, il va aboutir à des solutions concrètes pour agir pour l'environnement.
Le but ici n'est pas de faire un listing de tous les catastrophes, de faire apparaître tous les constats non plus, mais plutôt de bien comprendre comment faire bouger les choses et inversés la tendance car c'est maintenant si on veut un avenir acceptable. Comme je dis souvent oui on est dans un trou que l'on creuse pour notre propre tombe, ça je le sais déjà, mais moi j'ai pas envie de continuer à creuser, je veux en sortir et vivre ma vie dignement. Je veux encore respirer, je ne veux pas avoir peur, je veux avoir des enfants, je veux être en bonne santé, je veux me promener dans la nature, je ne veux pas être obligé d'aller dans des zoos pour voir des animaux, je veux avoir des services de qualité, un logement qui n'est pas une passoire énergétique, je veux manger à ma faim et sainement, je veux apprendre les merveilles de notre histoire passée, je veux créer d'autres choses, les partager, les transmettre.
J'ose croire.
Des associations pour se mettre à l'action :
source : Greenpeace France
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Au revoir Calypto Suki
Ce cher pseudonyme qui m'a accompagné depuis la création de ce blog, il y a déjà un bon bout de temps, change aujourd'hui. Japonisant au commencement, son univers à complètement changé depuis et moi avec. Herbulariaa prend à présent sa place. Je me suis inspirée du mot herbularium qui désigne un lieu de transformation des sages (plantes médicinales) en remède. J'aime l'idée de créer un endroit qui fait du bien, qui apaise, où l'on se transforme aux grès de nos envies et de nos parcours de vie sans cesse en évolution. Pourquoi Herbulariaa avec deux "a" car en créant mon compte instagram cette année herbularia était pris, je n'ai donc pas eu d'autre choix que de l'écrire ainsi. Comme ça sur tous les supports on me retrouve en tant qu'Herbulariaa, c'est plus simple. Vous voilà au courant de toute l'histoire, à très vite.
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Que se passe-t-il? Pourquoi ai-je si froid tout à coup? La ville s'est soudainement arrêtée. Plus un bruit à l'horizon. La lune, seule dans l'immensité du ciel pleure. Tous mes sens sont en éveil, ils n'ont jamais étaient aussi présent pourtant je dors éveillée. Mes veines se glacent. Mes mains sont recouvertes de sang séché. Je tâte mon visage à la recherche de blessures, il n'y a rien. J'aperçois un homme au loin. Dans l'obscurité je n'arrive pas à bien le voir. J'ai l'intime conviction qu'il faut que j'aille le rejoindre. Mais comment faire, mes jambes ont oubliées qu'elles furent vivantes jadis. Je suis figée sur place alors j'attends, j'attends désespérément que le froid m'emporte dans un sommeil infini. Je quitte ce monde en douceur. Mes paupières se livrent à une dernière danse et se ferment pour toujours...
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Je suis assise en tailleur face à la fenêtre de ma chambre. Je regarde les branches des arbres bougées, les feuilles dansées entre elles. Non je ne suis pas fatiguée, non je ne suis pas triste, je regarde simplement. Il y a tellement de choses jolies a regarder mais on ne s'attarde jamais vraiment dessus, je prends le temps d'apprécier cette petite évasion. Le silence règne en maitre, je ne respire pas pendant quelques instants, de peur que le bruit de ma respiration ne vienne déranger le calme. Un petit frisson de joie m'envahie devant une nature si tranquille, si paisible, si douce. Même l'Homme le plus sage ne détient le secret de cette profonde sérénité. D'une pensée rêveuse, je scrute la rangée d'arbres qui orne la forêt. Mon regard se perd jusque dans un monde merveilleux où la contemplation serait la clef du bonheur.
J'entends maman qui m'appelle en bas pour venir manger. Je descends les escaliers en trombe. Ça sent drôlement bon, je met le pied sous la table après m'être soigneusement laver les mains. Maman me donne un morceau de poulet ainsi que quelques patates griochées. Ma serviette mise sur les genoux, je mange avec appétit. Une fois le repas fini, j'ai le ventre bien plein. A présent le soleil est couché, l'horloge sonne neuf heures déjà. Je me lève, direction la salle de bain avant d'aller au lit. Demain je dois aider les voisins a emménager, j'espère qu'ils auront des enfants. Je m'ennuie toute seule, papa est parti et maman je la vois que pour manger la plupart du temps. Elle travaille sans arrêt, on que très des moments à nous. Maman vient me dire bonne nuit, puis s'affale sur le canapé du salon où elle y dort en regardant la télé, qui lui tient compagnie. Moi, je vais sous les draps une lampe de torche à la main et commence a lire un livre. C'est une histoire d'amour que j'ai piquée dans la bibliothèque du bureau, moi les histoires d'amour ça me fait rigoler, alors que maman au contraire ça l'a fait pleurer. Mes yeux se ferment alors je pose le livre sur mon chevet avec la lampe et m'endors sans le moindre mal.
J'ai bien dormi, même trop, mon réveil indique dix heures. Il faut que je me dépêche si je ne veux pas rater l'arrivée des voisins. Je descends à la cuisine, prends le bol de lait, le verre de jus de fruits et les tartines de confitures que maman m'a préparé tôt ce matin. Après avoir pris le petit déjeuner, j'enfile une robe toute jaune, des bottes en caoutchouc et me tresse mes longs cheveux châtains et me dirige à grandes enjambées vers le chemin qui mène directement chez les voisins. J'empreinte un sentier qui débouche sur une grande maison de bois. Je m'installe sous le porche de l'entrée en attendant impatiemment les voisins qui ne vont plus tarder à présent. Je vois sortir du bois une voiture grise, elle est belle, pas comme notre vieux quatre quatre plus tellement rouge. Elle se gare sur le côté de la maison, j'entends les portières s'ouvrirent. J'accours pour les aider a porter les baguages. Devant moi se dresse un grand homme, sec, le regard vif. Je propose mon aide qu'il refuse immédiatement d'une voix autoritaire en entra à pas cadencés dans leur nouvelle maison. Je salue la dame à sa droite, une petite rousse m'ayant l'air douce et gentille. Derrière elle il y a quelqu'un qui se cache en lui tenant la main. Super, une fille avec qui je vais pouvoir jouer aux poupées que maman vient de m'acheter. Sa mère se dégagea, je fis la grimace en découvrant que la personne tant attendue n'est autre qu'un garçon.
Je dis à haute voix que j'habite juste en bas du sentier et pars en courant à la maison déçue. Je prends la décision qu'aujourd'hui se sera pique nique près de l'étang. Je me saisie du panier en osier dans le cellier, le couvre d'un torchon et dispose des tranches de pain, du fromage et deux pommes. Le panier fait, je le mets au bras et va en sautillant de trous en trous à l'étang. Une fois bien installée je me fait un sandwich au fromage en donnant le restant des miettes aux canards qui se sont agglutinés autour de moi. Quand j'entends dans mon dos : Et toi ! Je me retourne et voit dans les buissons le garçon qui vient d'aménager. Il fait a peu près ma taille, les yeux bleus, d'épais cheveux bruns avec pleins de tâches de rousseurs tout autour de son nez en trompette. Le problème c'est que je n'aime pas les garçons, la seule chose qu'ils savent faire s'est embrasser les filles sur la bouche et moi je trouve ça vraiment dégoutant. Mais maman m'a toujours dit qu'il faut se montrer poli envers les autres, alors je lui tend l'une de mes pommes. Il la prend, me dit un tout petit merci timide et me demande mon prénom. Moi c'est Ayazu et toi? Il s'en va sans même me répondre à toute vitesse dans le sentier. Il est trop bizarre. Une vraie poule mouillé celui là.
A mon tour je prends mon autre pomme et la mange sur la route du retour. Il fait si beau, le temps idéal pour une petite chasse aux papillons. Je repose le panier désormais vide sur le meuble de l'entrée et prends mon super filet, direction le champ de fleurs derrière la maison. Quelques minutes seulement après voilà qu'un magnifique spécimen vient se loger dans mon filet, il est orange avec des ailes toutes dentelées. J'observe en détail l'insecte puis le relâche. Le soleil est chaud, je me réfugie au frais sous le grand chêne. Le vent commence a souffler, l'herbe qui recouvre le sol se courbe au rythme du cours en d'air. A la regarder on dirait la mer. Une première goutte d'eau tombe dans le creux de ma main, une seconde sur la joue et en moins de deux l'averse est là. Maman accoure en parapluie.
- Ca va ma puce tu as passé une bonne journée?
- Oui oui.
- Alors ces voisins comment ils sont?
- Bof.
- Explique toi?
- Ils ont un petit garçon.
- Ah je comprends mieux. Dit-elle en rigolant de bon cœur. Je peux savoir comment s'appel ce fichu garçon?
- J'en sais rien moi, il n'a pas voulu me le dire.
- J'ai pris ma journée demain on y ira leur rendre visite toutes les deux.
- Roh non!
- Fait pas cette tête voyons, je suis sûre qu'ils sont très gentils et que tu t'entendras bien avec leur fils.
- Bon d'accord.
- Je t'adore.
- Moi aussi.
- Allons faire la cuisine, du riz au caramel comme tu l'aime pour ce soir?
- Bien entendue.
Toutes les deux en s'affairant a préparer le diner, on passe un moment complice pourtant mon cœur est lourd quelqu'un manque à l'appel. Le repas est bien silencieux, mais délicieux, maman a bien réussie le plat malgré sa fatigue flagrante. Elle est toujours bonne cuisinière même si elle ne cuisine plus aussi souvent qu'avant. Je quitte la table après avoir donné un coup de main pour débarrasser. Je me perche sur le rebord de la fenêtre comme à mon habitude pour admirer les étoiles qui ornent le ciel par milliers. Je suis un peu mélancolique ce soir. Trop forte cette maman, elle frappe à la porte comme si elle avait deviner mes pensées.
- Je peux rentrer Ayazu?
- Hum hum ...
- Toutes ces étoiles ! Tu te souviens quand on s'amusait à les compter ?
- Oui je m'en souviens avec papa.
- Ton père me manque tu sais.
- A moi aussi.
- Où qu'il soit sache qu'il t'aime énormément. Allez au lit miss, il est tard.
- Bonne nuit à demain.
- Dors bien mon ange.
Elle éteint la lumière. Je m'évade dans le pays des songes comme la petite fille que je suis.
FIN
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Pour me rebooster, rien de tel qu'une liste de souhaits qui me tient à cœur de réaliser.
J'en ai une quinzaine, ça me qui me parait déjà beaucoup,
mais peut-être que toi tu en a encore plus,
ça serai trop chouette de les partager.
- Me faire poser un écarteur (à une de mes oreilles seulement)
- Aller en Ecosse (même si en ce moment je doute que ça soit possible)
[Réalisé] Finir d'écrire mon livre (déjà 30 000 mots écrits)
- Faire la couverture du livre avec une amie illustratrice
[En cours] Finir de rénover le petit studio
- Bien clôturer mon terrain (faire des murs en pierres sèches)
- Améliorer le potager (l'agrandir et l'enrichir)
- Planter et encore planter des arbres fruitiers (dans l'optique de vivre de sa propre production alimentaire)
- Créer une mare (avec plusieurs niveaux de profondeur pour la biodiversité)
[Réalisé] Devenir refuge LPO (être un havre de paix pour les oiseaux)
- Lancer mon projet pro
- Faire de grandes rando (à pied et en canoë)
- Vendre un de mes tableaux
- Faire un baptême de plongée
[En cours] Mon dernier je le garde secret pour moi le temps qu'il se réalise
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Face à ce monde qui perd la tête, rouge ou jaune, pour vu que sonne la mélodie inondée de révolte, empreint de liberté. Soyons heureux dans nos actes de lutte, gardons une énergie féroce pour s'approprier nos vies manipulées. Créons un havre de paix où nos rêve se concrétisent, prenons le temps, croquons le fruit de nos récoltes, débattons pour un nouveau lendemain. Je sais que trouver le chemin peut être difficile et douloureux mais le manque d'horizon nous tue, je serais là pour t'y accompagner, t'encourager et te suivre. Ensemble, le combat est plus fort.
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J'aime beaucoup les plantes, j'ai donc décidé de vous présentez les différents végétaux que je possède.
Ma petite collection intérieure de trésors chlorophylliens se compose de :
Spathiphyllum
Je l'ai acheté pour remplacer les boites immondes en plastiques qui capture l'humidité et ça marche vraiment bien.
Toujours en vie dans la chambre où elle mène des jours paisibles avec peu d'arrosage.
Ficus elastica dit Caoutchouc
J'aime beaucoup les caoutchouc, dans la nature cet arbre est gigantesque.
En pleine forme, bon on est encore loin de l'arbre mais il grandit très bien avec l'aide d'un tuteur car monsieur pèse son poids.
Kokedama
C'est un art floral japonais, composé d'une sphère en argile recouverte de mousse en guise de substrat mais aussi de pot,
au dessus duquel il y a une plante, chez moi c'est une Asparagus setaceus, une drôle de fougère toute douce.
J'ai trouvé ma plante un peu à l'étroit dans sa sphère et l'arrosage devenait compliqué, j'ai donc retiré la mousse et surprise sous la mousse il y avait du plastique et un fil de fer j'ai donc tous enlevé et je l'ai mis en pot.
Personnellement je n'utilise aucun engrais, juste de l'eau et du soleil en fonction de leur besoin.
Elles sont en bonne santé et ne demandent pas beaucoup d'entretien.
Je prévois d'agrandir le nombre de mes pensionnaires.
Voilà mes expériences d'apprentis botaniste et je m'éclate à le faire.
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Tu es le seul, l'unique, l'inimitable, monsieur personne. Tu ne ressemble à aucun autre. Tu as su évoluer dans la complexité du monde, ses différences, pour devenir un homme d'une grande exception. Malgré les tourments qui gravitent tout près, pour mieux te dévorer, tu reste fidèle à toi même. Ne tombe pas. Chacun à besoin de son étoile pour briller, sans toi je me consume, il ne reste alors que le noir, le néant. Soudain tu réapparaît guidé par la force de tes pensées, prêt à reprendre l'aventure d'une vie tel un phénix s'étant relevé.
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L'heure est grave mais le savons-nous vraiment.
On marche sur la tête.
Il y a 25 ans de ça, 1 500 scientifiques mondiaux, annonçaient au monde : « Pour éviter de grandes misères humaines et empêcher la mutilation irréversible de notre planète, il nous faut opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle », à l’issue du Sommet de la Terre de Rio. Ils énuméraient les dommages causés par l’homme et la surpopulation : diminution de la couche d’ozone, pollution de l’atmosphère et des océans, raréfaction de l’eau douce, surpêche, appauvrissement des sols par l’agriculture intensive, destruction des forêts ou encore extinctions d’espèces. L’excès de CO2 émis dans l’atmosphère par la combustion des énergies fossiles « pourrait fort bien modifier le climat à l’échelle de la planète. « nous approchons de plus en plus près des limites de la Terre ».
Malheureusement, 25 ans plus tard, cette « Alerte des scientifiques du monde à l’Humanité » n’est plus qu’un lointain souvenir soigneusement enterré. Aujourd'hui ce ne sont plus 1 500, mais 15 000 scientifiques qui se sont regroupés pour alerter l’humanité. Les chercheurs inquiets ont montré que depuis la mise en garde de 1992, la seule amélioration concerne la stabilisation de l’amincissement de la couche d’ozone.
Pour le reste, « non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux , mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est le changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de gaz à effet de serre (GES) dégagés par la combustion d’énergies fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement […] d’ici à la fin du siècle ».
Il est temps de réagir si nous ne voulons pas disparaître plus tôt qu'on ne le pense.
Météo folle!
La douceur particulière de l’hiver et les pics de chaleurs enregistrés cet été attestent d’un climat qui se réchauffe. Au niveau mondial, la température moyenne relevée à un mètre du sol et à la surface des océans, les trois dernières années, sont les plus chaudes jamais enregistrées depuis les premiers relevés à la fin du XIXe siècle, recense l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Dans une étude publiée fin juillet, le World Weather Attribution (WWA), qui regroupe des chercheurs de plusieurs laboratoires internationaux, s'est justement penché sur les vagues de chaleur qui traversent l'Europe du Nord cet été. Pour eux, il est clair que la probabilité de ces épisodes « est deux fois plus élevée aujourd'hui que si les activités humaines n'avaient pas altéré le climat ». Aux Pays-Bas, ils seraient même cinq fois plus courants. Et, avertissent les scientifiques, « avec des températures moyennes mondiales qui continuent à augmenter, de telles vagues de chaleur vont devenir de moins en moins exceptionnelles ».
Le réchauffement climatique s’accompagne d’une plus grande variabilité du climat. Ouragans, moussons, inondations, feux de forêts, sécheresses, vagues de chaleur : ce que les climatologues appellent les événements extrêmes a existé de tout temps, mais le changement climatique représente un facteur aggravant pour la plupart de ces aléas. Il rend par exemple les vagues de chaleur plus longues et plus caniculaires, les précipitations et les cyclones plus intenses, ou les feux de forêt plus fréquents.
L'été 2017, des sécheresses et des incendies de forêt sans précédents ont frappé l’Espagne et le Portugal ; le Népal, le Bangladesh et l’Inde ont connu leurs moussons des plus violentes, faisant plus de 1 200 morts, tandis que les États-Unis ont essuyé les pires catastrophes, au moment même où Donald Trump décidait de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat : la Californie a ainsi vu ses forêts se consumer comme jamais en 80 ans, une vague de froid inédite avec des pics à −40 °C a saisi la frange septentrionale du pays et, dans une séquence inédite, trois ouragans infernaux, Harvey, Irma puis Maria, ont tout dévasté sur leur passage, avec un bilan humain important et des dégâts matériels estimés à plus de 300 milliards de dollars. Depuis quelques semaines, c’est l’Europe du Nord qui subit de plein fouet les effets de ce dérèglement : ainsi, la Scandinavie fait face à des feux de forêts particulièrement violents. En Suède, des dizaines de milliers d’hectares sont partis en fumée. Du jamais vu, ces incendies sont dus à la combinaison d’une sécheresse record et de températures historiquement hautes au cercle polaire. En Laponie, il y a quelques jours, le thermomètre a ainsi atteint 33 °C !
Ce n'est pas tout, mais je ne vais pas tout mentionner car ça va faire trop long, je vais donc terminer sur un dernier paraphe qui nous concerne à l'heure actuelle pour voir qu'il ne s'agit pas d'une fiction catastrophe mais bel et bien d'une réalité.
Qui dit températures trop élevées, terres inondées et sols incultivables dit planète inhabitable. Cette dégradation des milieux de vie pousse chaque année des milliers de personnes sur les routes de l’exil.
Science évalue l’impact du réchauffement climatique sur les migrants voulant gagner l’Union européenne. Les deux chercheurs américains auteurs de l’enquête estiment que les demandes d’asile en Europe augmenteront de 28 % d’ici la fin du siècle dans un scénario de réchauffement autour de 2 °C, tandis qu’elles tripleraient (+188 %) avec un réchauffement de l’ordre de 4 °C.
La Banque mondiale, cible les déplacés internes dans trois zones durement affectées par le changement climatique : l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine. L’institut international conclut qu’« à moins que des actions urgentes liées au développement et la protection du climat ne soient prises aux niveaux mondial et national, ces trois grandes régions pourraient avoir à gérer des dizaines de millions de migrants climatiques internes d’ici à 2050 ». La Banque mondiale évoque, dans le pire des scénarios, 143 millions de déplacés environnementaux, soit près de 3 % des habitants de ces régions. Pour mémoire, dans ses dernières estimations, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) chiffrait à 40 millions le nombre de personnes déracinées en 2017 au sein de leur propre pays, toutes causes confondues (climat, guerre civile…).
La réunion de l’IPBES , le « GIEC de la biodiversité », a mis l’accent sur le rôle des sols dans ces migrations massives. Selon la centaine de chercheurs à l’origine de cette enquête, ce sont surtout la dégradation des sols et la raréfaction des terres cultivables qui vont contraindre les gens à l’exode. D’après eux, dans les 30 prochaines années, cet appauvrissement des sols, « conjugué aux problèmes de changement climatique, qui y sont étroitement liés, va contraindre 50 à 700 millions de personnes à migrer ».
Ces chiffres montrent que les questions environnementales et climatiques sont en train de devenir le premier facteur de déplacement dans le monde. Pour François Gemenne, ils représentent « une avancée utile pour les politiques publiques ». La France pourrait-elle s’en saisir ? Probablement. Seulement, à ce jour, observe le chercheur, force est de constater que « la politique migratoire française est une politique uniquement idéologique, découplée de toute recherche scientifique ».
Le Pentagone, lui, a depuis bien longtemps pris la mesure du phénomène, il est d’ailleurs, selon le chercheur belge, « la dernière force politique dans le monde à financer de la recherche sur le changement climatique ». Mais les assauts répétés du premier climatosceptique mondial, Donald Trump, pourraient changer la donne. Bien que le ministre américain de la défense Jim Mattis ait réaffirmé il y a un an que « les effets du changement climatique, notamment un accès maritime plus facile à l’Arctique, la hausse du niveau des océans et la désertification, affectent la sécurité américaine», il n’a pu s’opposer en janvier à ce que le climat disparaisse de la nouvelle stratégie de défense des États-Unis.
Je tiens a adresser un grand merci à Médiapart (média indépendant sur internet) pour le travail fastidieux permettant de mettre en lumières tous ces faits.
Voilà les news. Maintenant que l'on sait ce qui nous attends on fait quoi?
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Après avoir écrit le poème Cœurs de bonté qui parle entre les lignes des animaux à l'adoption.
Je me suis dis qu'il fallait écrire un article plus investie sur le sujet et bien c'est chose faite.
Pourquoi faut-il adopter son futur animal de compagnie?
C'est principalement pour limiter les trafics d'animaux à l'étranger mais aussi en France. En prenant l'exemple du chien, ils sont en général séparés de leur mère avant le sevrage (environ 3 mois), ils sont vaccinés mais trop tôt donc ça ne sert concrètement à rien, ils font des heures de routes pour arriver épuisés et peut-être malade dans des animaleries ou bien chez des revendeurs. Dans le pire des cas ils décèdent soit dans la nuit de leur arrivée ou pire encore une fois que vous l'avait acheté. L'achat sur des sites de vente en ligne est du même genre, on vous vends des animaux qui sont parqués dans des conditions pas franchement plaisantes. Je généralise bien entendue mais on ne sait jamais ce qui se cache derrière l'achat de notre animal.
Pourquoi ne pas le prendre en élevage?
Je trouve ça cruel envers l'animal de le considéré comme un objet à vendre, ce n'est pas un business, on parle d'êtres vivants. Et si vous vous dites "Oui mais moi je veux cette race et pas une autre." Ce que je comprends parfaitement, je vous dirais il y a forcément une spa, un refuge, une association, près de chez vous qui a, qui sait cette race en question. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez trouver sur internet des refuges spécifiques sur la race de votre choix. J'ai fais de recherches sur le net et j'ai vu que l'on pouvait trouver des lévriers, des oiseaux exotiques, des reptiles, des lapins et je pense qu'il n'y a pas que ça. Le site internet seconde chance répertorie tous les animaux des refuges français, il est vraiment pratique, je vous conseille d'allez le voir en priorité. Et puis peut-être que ton coup de cœur se fera sur l'animal et pas sur sa race. Attention quand même aux animaux exotiques, les adopter pour les sauver d'accord, mais il ne faut pas oublier que vouloir un animal trophée à l'origine sauvage favorisent le braconnage dans leur pays d'origine.
Pourquoi la spa / un refuge fait payer l'adoption?
Oui adopter un animal est quand même payant mais la somme demandée est dérisoire et couvre uniquement les frais vétérinaires (identification, vaccination, stérilisation) mais le coût chez celui d'un éleveur classique est onéreux et va de paire avec les effets de mode de certaines races.
J'espère que cet article vous aidera dans votre réflexion avant de choisir votre animal et où faut-il le prendre. Sachant qu'avoir un animal à la maison, n'est pas une chose à prendre à la légère et nous engage sur des nombreuses années, avec des sorties quotidiennes et des soins importants, une alimentation de qualité et parfois même des heures d'éducations pour apprendre l'absence, la marche en laisse, la propreté ou des sorties en groupe pour la sociabilisation. Sans oublié les périodes de vacances où l'on doit l'amener avec soi, le laisser à des proches ou bien le mettre en pension.
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La famille Artis vivait dans un charmant petit village de montagne, leur boutique toute aussi charmante n’était pas bien grande mais débordait d’une grande créativité. Sur l’enseigne on pouvait y lire De Bois et de Laines.
De décembre à mars la boutique ne désemplissait pas. Madame tricotait de gros pull bien chauds, des gants, des écharpes, ainsi que d’épaisses chaussettes pour enfiler les souliers. Monsieur quand à lui, taillait du bois noble, ses sculptures minutieuses donnaient naissances à de magiques marionnettes qui décoraient à merveille les sapins des chaumières en ces périodes de fêtes.
Quand Alice n’était pas à l’école, elle tricotait avec sa mère. Mais ce qu’elle préférait par-dessus tout cela était les moments complices avec son père, où il lui montrait ses nouvelles créations de bois. Il lui laissait même parfois, à de rares occasions comme le jour de son anniversaire, la permission de donner un dernier coup de pinceau sur un personnage de bois. Sa mère n’aimait pas trop voir sa fille faire un métier d’homme, mais elle craquait quelques fois, pour la plus grande joie d’Alice.
Le chiffre d’affaire des mois d’hiver était tel, qu’il permettait à la famille de faire suffisamment d’économies pour vivre confortablement le reste de l’année. Ils s’occupaient de faire paître le modeste troupeau de moutons, avant la tonte de la précieuse laine. Quelques amis de la famille leur commandaient de temps à autres de grandes couvertures de laine pour leur pique nique en forêt, à l’arrivée des premières chaleurs printanières. Quand c’était le cas, le trio se félicitait de ces confections inattendues par un grand repas de fête où les éclats de rires résonnaient au loin, jusque sur le dernier sommet de la chaîne de montagne.
Cinq ans s’écoulèrent ainsi, dans le plus grand des bonheurs. Alice alors âgée de quatorze ans grandissait à vue d’œil. C’était une ravissante jeune femme, où les yeux de certains jeunes hommes se posaient désormais. Bientôt on lui demandera sa main avait alors réalisaient ses parents. Monsieur Artis n’était plus tout jeune à présent, il ne serait pas toujours là. Il décida de rassembler une somme supplémentaire qu’il donnerait à sa fille, pour qu’elle puisse se marier, acheter une maison, fonder sa famille et vivre confortablement sa nouvelle vie.
Un jour de décembre alors que la neige n’était pas encore tombait, le père d’Alice dut partir en ville pour une importante livraison de marionnettes. Ces marionnettes étaient raffinées, colorées avec goût et les articulations bien plus sophistiquaient qu’il n’avait alors l’habitude de faire. Il espérait beaucoup de ces ventes. Il comptait restait environ deux semaines sur place dans l’espoir d’agrandir sa clientèle, qui se limitait jusque là aux uniques habitants du village.
L’argent gagné constituerait la somme permettant l’envol de sa fille chérie. La ville était à trois jours de cheval. Un cousin propriétaire d’une auberge sur les lieux, avait été prévenu par courrier de son arrivée. C’était avec joie qu’il l’hébergerait sur place, s’était empressait de répondre son parent, le temps du séjour. Il salua de la main les deux amours de sa vie, et partit sur son robuste destrier au petit trot.
Une nuit alors que son père était encore en voyage, Alice rêva que son papa adoré était devenu un célèbre marionnettiste. Les gens s’arrachaient ses pantins de bois à prix d’or, tout le monde en voulait un chez lui. Au point, qu’il s’était vu obliger de rester en ville pour fabriquer sur place les marionnettes tant convoitées. Il avait donc invité sa femme et sa fille à le rejoindre dans un palais de marbre blanc et d’escaliers dorés, où la famille réunie travaillait en équipe pour la confection des jouets, sous les applaudissements des clients qui assistaient émerveillaient à la création familiale.
Le soir qui sonna les trois semaines écoulaient, Alice attendait son père avec impatience. Sa mère et elle préparait un festin de rois. Elles mirent la table en chantant, en dansant dans le bonheur de le retrouver. Elles allumèrent des bougies un peu partout dans la pièce, on se serait cru la vielle de Noël. Le sapin était déjà décorait mais deux semaines les séparaient encore du réveillon. Elles s’assirent confortablement dans leur chaise face à la porte pour guetter son arrivée. Sa mère alluma une lanterne sur le seuil de la porte pour le guider jusqu’à elles, la nuit était tombée. Elles attendirent un quart d’heure, une demi-heure, trois quart d’heure, une heure, puis la mère d’Alice décida de servir la soupe tiède pour patienter. Après quoi elles discutèrent de longues heures durant puis allèrent finalement se coucher sans même manger le plat de résistance. Une violente tempête de neige s’abattit sur le village pendant la nuit.
Au petit matin Alice toujours inquiète ne tenait pas en place. Sa mère la rassura du mieux qu’elle pu, en lui disant qu’il avait surement du se mettre à neiger sur la route, et d’un naturel plutôt prudent il avait sans doute préférait s’arrêter, pour reprendre son trajet quand les conditions seraient plus favorables.
Cela faisait à présent une bonne semaine qu’il avait disparu, les chutes de neige avaient cessaient depuis mais toujours aucune nouvelle de Monsieur Artis. Les recherches furent alors lancées. Tous les gens du village ne disaient rien, mais ils savaient que Monsieur n’était déjà plus de ce monde, seul avec son cheval perdu dans la neige, face à des températures glaciales, les chances de survie étaient minces, même Alice le savait pourtant elle gardait espoir, ne supportant pas l’idée de perdre son père tant adoré. Cette année Alice ne fêta pas Noël pour la toute première fois de sa vie. Elle portait un grand chagrin dans sa poitrine, de plus en plus lourd à mesure de l’avancée des jours. Sa mère souffrait en silence de la disparition de son mari.
Un mois après, la mère d’Alice reçut une lettre, elle refusa de l’ouvrir, Alice voulait savoir ce qui était arrivé à son père, avec un courage immense elle lu la lettre à haute voix en colère contre la faiblesse de sa mère. De retour de son voyage non loin du village, des bandits l’avaient attaqué puis dépossédait de son cheval, de ses vivres et de sa richesse durement mérité. Le laissant seul face aux intempéries, il trouva la mort quelques heures plus tard, livrait à lui-même dans l’enfer enneigé.
Des larmes perlèrent sur le visage d’Alice sans bruit, le visage de sa mère pris une expression qu’Alice n’avait encore vu. Elle palie est tomba de tous son poids au sol. C’est à ce moment là que la jeune femme réalisa que son père ne reviendrait pas à la maison. Madame Artis monta à l’étage dormir sans dire mot. Elle ne se releva que le lendemain tard dans la matinée, souffrante de douleurs dans le bras depuis sa chute.
Malheureusement son poignet ne guérissait pas, elle ne pouvait plus effectuer les gestes qu’elle avait pourtant si longtemps pratiqués. Elle pleura comme une enfant face à son destin tragique. Alice la rassura, c’était à elle de reprendre la boutique, elle était en âge et connaissait le tricot presque aussi bien que sa mère à présent.
Alice ne supportait plus cette continuelle tristesse dans les murs de la boutique jadis enchanteresse. Elle se mit en tête de métamorphosé le magasin pour sortir de sa vie à jamais la mélancolie, un hommage en mémoire d’un père extraordinaire qui invitait la bonne humeur chez lui du matin au soir.
Elle commença par accrocher au mur le portait de son défunt père illuminer par un sourire éblouissant. Elle dépoussiéra les moindres centimètres de la pièce à l’aide de son balai. Son enthousiasme empli de joie le cœur de sa mère. Une fois le charme du commerce d’entant retrouvé, elle ne pu choisir entre le tricot que sa mère lui avait enseigné avec fierté, ou bien la fabrication de ces sublimes marionnettes qui l’avait tant fascinée étant petite. Elle décida après mûres réflexions de travailler conjointement ces deux arts qui avaient rythmé son quotidien pour n’en faire plus qu’un.
Dans un élan de créativité, elle broda une tunique bleutée décoré de filins d’or. A la fin de son tricot, elle se rendit compte qu’il était beaucoup trop petit pour être porté par une petite fille. Elle fouilla dans l’atelier de son père à la recherche des dessins des différentes marionnettes qu’il avait conçut, elle choisit le croquis d’une fée, elle tailla à même le bois à la façon de son père, alors que l’aube pointait le bout de son nez elle fini enfin son travail. Les rayons du soleil levant pénétrèrent à l’intérieur de la boutique et illuminèrent une magnifique poupée de bois habillée d’une somptueuse robe de laine brodée. Cette poupée rencontra rapidement un franc succès, d’abord au sein du village puis aux villages voisins, jusqu’en ville pour finir. Elles étaient beaucoup moins fragiles de les poupées de porcelaines et bien plus originales.
De nombreux fortunés opportunistes proposèrent à Alice d’ouvrir une boutique flambant neuve dans les beaux quartiers de la ville mais elle refusa, elle ne voulait pas d’une autre boutique. L’esprit artistique de son père était toujours là, pour ne plus jamais là quitter tout au long de sa vie.
A présent on pouvait lire sur la devanture doré du magasin Poupées de la famille Artis.
FIN
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Je t'admire, toi le scientifique résolvant les énigmes de la vie, toi le rêveur aux milles projets, toi le cuisto d’assiettes pleines de magie, toi le chanteur de bonheur, toi le nageur des eaux bleutées, toi l'enquêteur élucidant les faits pour toucher la vérité, toi le grimpeur au delà des obstacles, toi le romantique qui de la surprise en a fait son alliée, toi le rossignol que l'on ne peut mettre en cage, toi le politicien fidèle à ses convictions, toi le lecteur qui fait de ses livres de bons amis, toi le danseur s'envolant dans un élan de folie, toi l'ours grommelant dans sa tanière, toi le poète subjugué par la beauté des paysages sauvages, toi le justicier d'un monde vrai, toi le marcheur défiant les montagnes, toi le gourmand aux cookies, toi le grand enfant des jeux vidéos, toi le voyageur du vaste monde. Je suis amoureuse de tous c'est toi que tu es.
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Alors que les fêtes de Noël approchaient à grand pas, mes parents ont eu la bonne idée d'entamer leur procédure de divorce. A la maison les disputes revenaient de plus en plus souvent. Les raisons étaient pour la plupart futiles mais un raz le bol général avait pris possession de la baraque. Une fois toutes les assiettes cassées, les verres brisés, les couverts éparpillés sur le sol tel un mikado géant et les nerfs à vifs, l'ancien couple marié se mis d'accord pour divorcer. J'ai reçu la nouvelle sans grande émotion. Je m'y attendais seulement j'espérais que ce soit le plus tard possible. Ma réaction vient juste après quand ils m'annoncèrent que je passerai Noël chez ma tante Marge, inconnue au bataillon. Je l'avais vu une seule fois le jour de mes deux ans.
- Ta tante habite dans un joli petit village de montagne, nous sommes persuadés que ta visite lui fera chaud au cœur, elle qui vit seule.
- Mouais, si vous le dites.
- Ça te changera les idées et puis à ton retour tout sera rentré dans l'ordre ma puce.
- Bon d'accord, je suppose que je n'ai pas le choix.
Sur ces mots je montai dans ma chambre, pris des gros pulls, de bonnes chaussettes en laine, une écharpe, des gants, un bonnet, deux trois pantalons ainsi que mon chargeur comme tout bon ado. Puis je fermai ma valise. Ma mère déboula dans ma chambre semblable à une tornade.
- Tiens voilà le cadeau pour ta tante.
- Merci, c'est quoi?
- Un livre sur les chats, la dernière fois que nous nous sommes vues, elle parlait d'avoir un chat.
- Ok.
- Descends on va manger.
Une fois le diner terminé, je m’installai dans mon lit au chaud et après quelques texto envoyés à ma meilleure amie je m’endormis. Debout là dedans cria ma mère pas question de rater le train Amélie. Oui j'arrive, pas besoin de crier comme ça. J’enfilai mes vêtements et descendis l'escalier tel une somnambule. Je failli tomber à plusieurs reprises emporté par le poids de la valise.
- Allez, traine pas on part à la gare dans un quart d'heure.
- Papa n'est pas là?
- Non, il avait des choses à faire.
- Plus importantes que de dire au revoir à sa fille.
- Ne soit pas désagréable, il t'embrasse.
Le petit déjeuner avalé en quatrième vitesse, je pris mon manteau, mes bagages et monta dans l'auto direction la gare. Arrivé à quai ma mère me glissa le billet de train dans la poche de mon manteau et me donna un bout de papier avec l'adresse de ma destination.
- Voilà je pense que tu as tous ce qu'il faut. Passe un joyeux Noël chérie, gros bisous.
- Bisous.
Je m’installai sur ma place numérotée et le train parti peu de temps après. Quatre bonnes heures de trajet m'attendaient. Je les occupai tant bien que mal, en mâchouillant un chewing-gum, en texto et en regardant le paysage quand enfin j’arrivai. Un panneau faisait office de gare. Le vieux village ouvrier aux allures délabrées n'était en aucun cas accueillant. Une dizaine de maisons quasiment identiques se tenaient en file indienne dont celle de la tante.
Marge ouvrit la porte avec hésitation. A peine a-t-elle ouvert la porte d'entrée qu'une forte odeur me vient aux narines et me piqua les yeux. Un mélange de tabac froid, de marne de café et de pisse de chat.
- J'imagine que tu es Amélie.
- Oui madame.
- Entre au lieu de rester planté là comme un piquet. Tu as déjeuné?
- Non.
- Installe toi à table, j'ai fais réchauffer de la soupe.
Je longeai un étroit couloir avec des murs recouverts de tapisseries démodées. Le couloir donna sur un salon exigu au bout duquel ce trouvait une cuisine vieillotte, une porte fermée, les toilettes ainsi qu'un escalier.
- Je t'interdis de monter à l'étage a-t-elle immédiatement crié en me voyant regarder les marches. Tu aime le chou j'espère.
En réalité j'en avais vraiment horreur mais j’acquiesçai d'un oui de la tête. Elle commença à me servir une louche entière et répéta son geste.
- C'est bon merci.
- Ce n'est pas avec ça que tu va devenir une jolie jeune femme. Tes parents ne te nourrissent pas assez, regarde toi, on dirait un sac d'os.
Je bu ma soupe de chou sans broncher, je me servis également un bout de fromage disposé sur la table puis ma tante partie à la cuisine. Elle revient avec une assiette remplie de cookies. Une sensation appétissante me chatouilla le palais. J’humais l'odeur savoureuse des cookies tous chauds, sortis du four et imagina la pâte sucrée qui fond dans la bouche avec de délicieuses pépites de chocolat délicatement croquantes. La tante Marge avait bon cœur au fond. L'eau à la bouche, j'en pris un et commença à le manger. Mes dents se plantèrent dans le biscuit et je mis un moment avant de parvenir à les retirer. Je du prendre un verre d'eau pour réussir à l'avaler. Mes sens se sont bien moqués de moi. C'est du pain rassis au chocolat.
L'après-midi fut interminable, comme si le sort ne c'était pas assez acharné sur moi, les portables ne captaient pas au village.
- Excusez-moi?
- Tu as finis de me vouvoyer!
- Hum ... Marge, j'aimerai me prendre une douche.
- Tu t'es lavée hier, non?
- Bah…oui.
- Alors pas besoin d'en reprendre une aujourd'hui.
Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez elle?
- Va plutôt poser tes affaires dans ta chambre.
Elle repartie dans le salon après avoir montré du doigt la porte close. Une senteur nauséabonde régnait dans le petit cagibi. Je regardai rapidement sur le sol puis souleva le matelas moisit. Un rat tout desséché et aplatit gisait sur le sol telle une momie. Quelle horreur, cette maison va me rendre folle. Je choutais dans le cadavre et l'envoya sous le radiateur.
- A table!
- Je n'ai pas très faim ce soir, je mangerai mieux demain pour le réveillon.
- Comme tu veux.
Je posais une de mes serviettes de toilettes pour couvrir le lit et m'installa dans mon duvet. Quand je me réveillai, les rayons du soleil qui arrivaient à atteindre le puits de lumière m'éblouirent. Je sortie de la minuscule pièce que Marge osait appeler chambre. La maison était silencieuse. J’appelai Marge une première fois, puis une deuxième, une troisième fois et je commençai sérieusement à angoisser. Et s’il lui était arrivé quelque chose dans la nuit. Inquiète je commençai à courir dans l'escalier. Ma course fut stoppée nette. Une puanteur terrible m'obligea à me boucher le nez à l'aide de mon bras. Des litières de chat trainaient un peu partout sur le palier. Des mouches recouvraient les excréments qui ne dataient pas d'hier. Un dégout infernal me pris, je vomis dans une boite se trouvant sur mon chemin. Je découvris à l'instant d'après avec stupéfaction que les cadeaux, se trouvaient justement dans cette boite. Je parti en catastrophe en bas dans les toilettes, en quête de papier, pris une grande bouffée d'air et remonta en apnée pour essuyer ma connerie.
- C'est quoi ce bouquant, tu peux m'expliquer ce que tu fais là?
- J'ai cru t'entendre m'appeler ...
- Alors en plus d'être maigre comme un clou, tu entends des voix maintenant. Laisse-moi m'habiller et on va prendre le petit déjeuner.
Je pris un yaourt périmé sans même en être étonnée et mangea deux tartines de beurre.
- Du café Amélie?
- Non merci, je n'ai que 15 ans.
- Je vois pas ce que ton âge a avoir la dedans enfin appelle ta mère si tu veux.
Je m’emparai du téléphone poussiéreux sauvagement et composa le numéro.
- Allo ...
- Allo maman.
- A c'est toi, ton séjour se passe bien?
- Si on veut, c'est à quelle heure demain mon train?
- Attends que je regarde ... C'est à 15h chérie.
- Aussi tard!
- Ça te laisse le temps de fêter Noël avec Marge. Bon je te laisse j'ai des courses à faire, bisous.
- Bisous.
Pour passer le temps, je me baladai dans la rue et rentra quand j’eus les pieds trempés et gelés par une boue brunâtre de neige fondue et de terre. Après le repas du midi Marge me fit comprendre que la montagne de vaisselle accumulée à côté de l'évier m'attendait. Je m’exécutai. Cela me prit plus de temps que je ne pensais, l'eau juste tiède et l'éponge qui partait en lambeaux ne me facilitèrent pas la tache. Je préparai la table pour le réveillon puis toutes les deux on farcit le chapon, on découpa les patates. Je surveillai la cuisson dans le four durant le début de soirée pour éviter que le plat soit brûlé ou encore froid.
On manga enfin un plat digne de ce nom, une horde de chats squelettiques fit son apparition chassé à coup de ballet dehors par Marge. La veille de ce Noël fut l'une des pires que je vécu. Ennuyeuse, sans éclats de rire et sans la fabuleuse buche glacée. Le diner terminé je fis ma valise et pris une photo souvenir de ma chambre luxueuse. Impatiente de quitter cet endroit, je mis du temps à m'endormir. Le lendemain matin trois cadeaux emballés dans un papier cadeau vert fluo m'attendaient à côté d’une plante à moitié morte en guise d'arbre de Noël.
- Tu n'ouvre pas ton cadeau?
- Si.
J'ouvris mon cadeau soigneusement en évitant de toucher le papier cadeau. C'était un porte clé affreux imitant la queue d'un chat.
- C'est super merci beaucoup!
- Emporte les autres pour tes parents.
- Eh je suis sure mes parents préfèreraient que je les ouvre pour eux.
Hors de question que mes affaires soient en contact avec le reste de mon vomi, me murmurerais-je tout bas.
- Tu pense?
- Oui.
- Bon si tu insiste d'accord.
- Des chaussettes et un chat en magnéte, cool ils seront ravis.
- Bon file maintenant, si tu rate ton train ton père va encore râler. Il sait faire que ça se plaindre. Pas étonnant que ta mère décide de quitter ce raté.
Je fus tellement ravie de rentrer chez moi que j'en oubliai le divorce de mes parents. Je couru vers ma mère et l'embrassa avec entrain comme quand j'étais plus petite. Une fois à la maison, je montais en furie dans ma chambre et me jeta sur mon lit. Je retrouvais enfin le cours normal de ma vie. Ma mère me rejoint inquiète de mon comportement effacé.
- Ça va, tu n'as rien dit de tout le trajet?
- Oui, ça n'a jamais été aussi bien!
Sans savoir trop quoi répondre, elle commença à déballer les affaires de la valise.
- Amélie tu n'as pas donné le cadeau à ta tante!
- A non c'est vrai j'ai oublié, tu n'as qu'à lui donner en main propre après tout ça change les idées l'air de la campagne.
FIN
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Rêver sa ville pour mieux la recréer [réactualisé en août 2021]
En restant dans la même veine que l'article précédent, je te propose de faire appel à ton imagination, sans la moindre restriction, un peu de folie n'a jamais tué personne. J'ai donc eu l'idée d'écrire un article où l'on pourrait décrire notre ville du futur comme on souhaiterai la voir devenir.
Aller je me lance. Je vois la ville du futur plus dynamique, plus ouverte, plus chaleureuse, avec des animations et des atelier dans des échoppes tout au long de l'année. Pouvoir découvrir et apprendre pleins de choses, comme faire de la photo, ou plus insolite, de la poterie, de la vannerie, apprendre à faire de la couture... Pouvoir se balader dans des rues cosmopolites, où l'on parle toutes les langues, avec ou sans religion, vêtu comme on le souhaite sans être jugé, quelque soit son corps, son âge ou bien son sexe. Que les gens apprennent à vivre ensemble sans aucune discrimination, qu'ils pratiquent la communication non violente afin de s'ouvrir aux autres de façon bienveillante et inclusive.
Il y aurait une multitude de pistes cyclables pour vélo, roller, trottinette, skate, monocycle et autres du même genre (des moyens de transport lents sans batterie). Autour duquel on pourrait apprécier une nature verdoyante avec des jardins, de jolies petits bosquets et des prairies pour se reposer ou bien pique-niquer tranquillou billou. Quand aux routes elles seraient en dessous de ponts accueillants des tramways avec des voitures électriques ou fonctionnant à l'eau (et oui ça existe) Les musées seraient tous gratuits, les cinémas moins chers avec des films engagés. Les restaurants cuisineraient les fruits et les légumes du quartier provenant des jardins partagés. Nos immeubles seraient plus respectueux de l'environnement, avec des panneaux photovoltaïques pour notre eau chaude et notre électricité complété par des éoliennes, avec des façades végétalisées pour s'isoler du froid comme du chaud, des grandes ouvertures exposés plein sud.
Je crois que je pourrais écrire des pages entières sur le sujet mais je vais m'arrêter là, je voudrais pas vous faire peur avec des pavés gigantesques.
Et vous, vous le voyez comment le futur dans nos villes? (restons positif d'accord ^^)
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J'aime ma planète [réactualisé en juillet 2021]
Je me suis enfin décidée à écrire un article militant sur la destruction progressive de la Terre et par conséquent de l'espèce humaine. Il faut agir dés à présent avant qu'il ne soit trop tard. L'effondrement ne se fait certes pas d'un coup, comme beaucoup de scientifiques l'annonçaient mais il est chaque jour un peu plus présent que la veille. Pour ma part je trouve ça vraiment alarmant face à l'inaction climatique de nos pays pour enfoncer le clou.
J'aime beaucoup l'orang-outan, avec sa beauté paisible, son regard qui dégage quelque chose de fort, qui me prend aux tripes, difficile à expliquer. Je le fais animal totem le temps de cet article. Je me dis qu'un jour, il pourrait disparaître par notre faute. Nos actions directes impact sa chance de survie, une déforestation sévère du milieu naturel, une production abusive d'huile de palme pour une consommation alimentaire européenne et du soja OGM pour nourrir nos animaux à viande. Et je serai vraiment bouleversé si ça devait arriver.
Pour cette espèce mais aussi pour toutes les autres présentes sur notre belle planète, agissons à notre mesure pour changer les choses pour de meilleurs lendemain. Mais pas que, il faut s'unir contre nos gouvernements aveugles et sourds, notre société doit changer. Personnellement je me sentirai fautive d'avoir assisté à l'extinction des espèces et la dégradation de notre environnement sans rien faire.
Essayons de manger des produits sans huiles de palmes, réduisons notre consommation de viande et de poisson, évitons d'allumer la télé en arrière fond alors que l'on fait autre chose, voyageons sans prendre l'avion et plus près de chez soi, marchons ou prenons le vélo un maximum, adhérons à des associations (Greenpeace, LPO, Sea shepherd, ou d'autres) , buvons l'eau du robinet plutôt que de l'eau en bouteille dans le mesure du possible, achetons moins et plus responsable, faisons notre propre compost avec nos déchets végétaux pour notre jardin ou ceux de notre entourage. Je pense que ces petits gestes sont simples mais essentiels afin que les choses changent dans notre quotidien.
Si vous avez d'autres idées simples pour l'environnement que vous faites déjà ou que vous pensez faire, je serais ravie d'en discuter par message! =)
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Des animaux ?
J'aimerai avoir un chien de la race des Whippet. Raté j'ai adopté une shar pei de 3 ans.
Depuis longtemps j'ai envie d'avoir un cacatoès à huppe jaune. C'est plus un reptile qui me tente à présent.
Quelles sont les activités de plein air qui me font rêvées?
Faire une balade en montgolfière. Encore pas fait.
Imiter les oiseaux en faisant du parapente. J'veux toujours !
Comment réveiller mon côté artiste?
Publier un roman à succès. Oui j'ai pas encore finis ...
Ecrire le scénario d'un film. Plus trop envie.
Apprendre à jouer de l’harmonica. Si j'arrive à trouver un prof.
Chanter dans un groupe de musique. C'est la danse qui m'appelle maintenant.
Quels pouvoirs surnaturels me plairaient?
Être immortelle pour connaitre tout sur le monde. Et surtout pouvoir lire des milliers de bouquins.
Voir dans l'obscurité comme les félins c'est cool je trouve. Ma vue avec les balades nocturnes s'améliore.
Contrôler le temps c'est plutôt pratique je pense. Je manque encore de temps.
Me téléporter comme ça plus besoin de se spider. Même si j'adore la marche.
Quelles sont les choses concrètes qui me tiennent à cœur?
Avoir le diplôme de sirène comme j'adore faire de l’apnée. Je suis un peu plus terre à terre maintenant, je suis tombée raide dingue du canoë.
Voir un concert d'Orange Caramel. Je me suis calmée avec Orange Caramel même si une réécoute ne fait pas de mal.
Aller au Japon, c'est juste obligé. Oui mais pas que là-bas à présent.
Parler plusieurs langues couramment. Pour voyager ça aide.
Et vous que voulez-vous faire et avoir ?
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Je vois ces animaux à l'âme en peine, qui attendent tous pleins d'espoir quelqu'un quelque part. Le temps d'un instant, je leur donne une brève liberté, par une remarquable intelligence et une affection immense, ils me le rendent si bien. Un peu aux anges, je suis ravie quand tu prends le temps de m'y accompagner. Tu sais mieux que personne la source de mes joies. J'imagine une de ces petites créatures à quatre pattes au tableau déjà bien coloré de notre vie. Pouvoir chouchouter notre propre boule de poils, vivre de nouvelles aventures tous les trois dans les endroits insoupçonnés et reculés de la belle Gaïa.
Ps : Ras-le-bol de voir tant d'abandons d'animaux, merci les SPA!
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Nous sommes partis en direction du ciel tel une étoile filante vers de nouveaux territoires. A notre arrivée les chants ancestraux guanches raisonnés dans le lointain. On a franchi les montagnes sur ce petit bout d'île dans le bleu de l'Atlantique où il fait bon vivre. On s'est perdue des heures durant sur la route du soleil pour mieux se retrouver. Allonger l'un contre l'autre dans les herbes hautes, la nature revigorante calme et tranquille est venue jusqu'à nous. Les ruelles fourmillantes de la ville latine nous a happée jusqu'à la mer où le bonheur nous a brûlé la peau. Je savoures mes jeunes souvenirs de ce voyage enchanteur haut en couleurs. Le monde tout entier nous tends les bras, je veux le découvrir avec ta merveilleuse compagnie mon amour. A deux l'impossible devient alors possible.
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Je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive, comme tu l'as été pour moi dès le début. Si tu es triste je le suis, si tu souffres je prends ta douleur, si tu hésites je t'accompagne, si ton corps est meurtri je l’apaise, si on te veux du mal je me bats à tes côtés. Non je ne suis pas folle mais bien folle de toi. L'amour que je te porte chaque jour un peu plus, est empli de sincérité et d'une profonde affection. Nous sommes un. Tu es et tu resteras la plus belle chose qui me soit arrivée. La personne formidable que tu es, m’entraîne dans une aventure palpitante où nos démons ne sont plus que derrière nous. Prenons la poudre d’escampette mon ours, je serai ta bergère.
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Je suis un poisson dans l'eau maintenant que tu es là. Je nage vers toi, le bonheur de ne plus penser qu'à moi mais à nous deux. Alors que je plonge vers les abysses inquiétantes, tu viens me rejoindre, me prends la main et m'emportes vers de plus beaux rivages. Allongés sur la plage de l'idylle, les grains de sable viennent se poser sur ma peau. Ils brillent comme des écailles, faisant de moi ta sirène qui désire non pas te noyer mais te garder précieusement à ses côtés car tu es le plus beau des trésors, venu me chercher dans le royaume de l'Atlantide.
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On s'est apprivoisé tous les deux, de nos gestes, de nos attentions, de nos mots, on se connaît l'un l'autre. Les deux enfants de printemps ont fleuri en adultes dans un amour ensoleillé. Ton être est mon foyer, où je me suis endormie blottie dans tes bras l'esprit serein, impatiente de passer le jour suivant en ta précieuse compagnie. Aucune journée n'a la même saveur, je m'émerveille devant la nouveauté de chaque instant avec toi. Tu sais me tendre la main, pour que je puisse te suivre où le vent nous mène, je vois des projets naître dans mon âme, qui m'emplissent d'une joie à l'état pure.
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Je suis ravie d'avancer pas à pas dans le royaume de nos sentiments. Mes sens s'exaltent, je danse, je chante, je souris à l'amour qui m’emporte près de toi comme une évidence. Ensemble notre havre de paix, aussi petit soit-il, se dessine d'un trait assuré, ponctué de magnifiques touches de couleurs. Bientôt, une petite boule de poils s'installera sur les genoux de notre duo complice, pour apporter son grain de bonheur à notre histoire palpitante. Tu es une personne d’exception, inondant ma vie d'une joie qui dépasse l'entendement. Je fais de toi ma plus belle des familles.
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Des heures durant, nous roulons sur la route de notre destin, guidés par l'étoile du berger, vers une nouvelle aventure exaltante. Je n'ai pas peur de sortir des sentiers battus, je te suivrais où que tu ailles mon amour. Soit sans crainte, alors que s'entrechoquent les comètes de nos petits froids, le bonheur d'être ensemble réchauffe en plein cœur de l'hiver nos âmes, quand le sol encore gelé au matin craque sous nos pieds. Il me suffit de te prendre la main, me blottir dans tes bras, écouter le chant des oiseaux d'or de ta voix pour voir apparaitre une flamme de plus au brasier de notre passion.
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Les paupières closes je l'entrevois souriant, mon inconscient dessine les traits de son corps imprégné en plein cœur. Avec grande affection je décèlerai les secrets cachés aux revers de ses yeux. J'écoute attentivement les murmures s'échappant de sa bouche, dans l'espoir de le connaitre sur le bout des sentiments au coucher de nos jours. Ensemble tout devient possible, le temps s'efface pour laisser place à notre amour infatigable qui nous anime. Le long métrage de mon histoire est toujours un peu plus près de lui. Il est mon univers, mon exception, mon tout. Je crois bien que je suis folle de lui.
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Quand l'obscurité pointera le bout de son nez, guidée par les premières étoiles du ciel, je te retrouverai resplendissant. De mon plus beau sourire, les bras grands ouverts, je sentirai les douces caresses de ton souffle sur mon cou. La couleur de l'ardeur se reflètera dans tes yeux, nos mains par la paume seront entrelacées, nos lèvres joueront la séduction. A nouveau réunis, l'écho de nos cœurs résonnera la symphonie délectable de notre affection grandissante. Nous sommes les scénaristes de notre vie, notre équipe marche à merveilles. Mon monde n'existe plus sans toi à présent.
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